L’interruption volontaire de grossesse (IVG) se pratique jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée (SA) en France, c’est-à-dire jusqu’à 12 semaines de grossesse.
A partir de 8 SA, il est conseillé de réaliser une IVG chirurgicale plutôt qu’une IVG médicamenteuse en raison du risque de saignement plus important.
L’IVG chirurgicale se déroule au bloc opératoire, sous anesthésie.
Une consultation pré-opératoire doit avoir lieu avec le médecin gynécologue responsable du geste chirurgical. Lors de cette consultation sont déterminés et exposés le déroulement de l’intervention et les risques éventuels associés.
Une consultation pré-opératoire doit également avoir lieu avec un anesthésiste.
L’anesthésie peut être générale ou locorégionale (de type péridurale) par rachianesthésie en cas de contre indication.
Le geste en lui-même, d’une durée de 15 minutes environ, consiste à évacuer par aspiration le contenu utérin en passant par les voies naturelles. A cet effet, le col utérin est dilaté si nécessaire selon le terme de la grossesse. Le geste a lieu sous échographie afin de vérifier le bon déroulement de l’intervention et la vacuité utérine post opératoire.
Les risques principaux de l’intervention sont le risque de perforation utérine durant l’intervention et le risque de saignement dans les suites de l’intervention.
L’hospitalisation ne dure qu’une journée, avec entrée à l’hôpital le matin même de l’intervention et sortie le soir en l’absence de contre indication chirurgicale ou anesthésique.