L’analgésie péridurale est toujours réalisée par un médecin anesthésiste-réanimateur.
Son objectif est de supprimer ou de diminuer les douleurs de l’accouchement.
L’anesthésiste injecte un produit anesthésique local associé ou non à un dérivé de la morphine au niveau des nerfs provenant de l’utérus. Cette injection se fait à proximité de la moelle épinière dans l’espace péridural, par l’intermédiaire d’un tuyau très fin (cathéter) introduit dans le dos à l’aide d’une aiguille spéciale. Le cathéter reste en place pendant toute la durée de l’accouchement afin de permettre l’administration répétée de l’anesthésique. S’il est nécessaire de pratiquer une césarienne ou toute autre intervention, l’anesthésie pourra être complétée par ce dispositif ; une anesthésie générale est cependant parfois nécessaire.
Une consultation avec un médecin anesthésiste est obligatoire dans les deux mois qui précédent l’accouchement.
Votre état de santé, la survenue d’une fièvre durant le travail, la prise de certains médicaments, des résultats biologiques anormaux… peuvent constituer des contre indications à la pose de la péridurale.
Pendant l’analgésie péridurale, une sensation de jambes lourdes et une difficulté à les bouger peuvent s’observer. Cette sensation disparaît quelques heures après l’accouchement.
C’est la patiente qui demande la péridurale. Elle n’est jamais imposée.